La saison apicole 2024 est bel et bien terminée, mais hormis l’expression, elle n’a été ni belle ni bonne : la production de miel, certes variable selon les localisations des ruchers n’a pas été à la hauteur de ce que chacun de nous attendait, souvent très inférieure à la récolte...
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Petit coléoptère des ruches

 Aethina tumida

un risque non négligeable, voir très proche ! 

L’une des menaces les plus importantes pour les apiculteurs est l’arrivée de l’infestation par le « petit coléoptère des ruches », Aethina tumida. Originaire d’Afrique du sud il s’est répandu en Amérique du nord, en Australie, en Egypte, au Canada et depuis septembre 2014 en Italie du sud.

 

  • Agent pathogène : Aethina tumida est un petit coléoptère de couleur noire, de 5 à 7 mm (donc plus petit qu’une coccinelle) très mobile, fuyant la lumière. La totalité de son cycle de développement, à l’exception de la phase nymphale, se déroule dans la ruche et dure entre 6 et 8 semaines. La femelle pond des petits œufs blancs de 1,5 sur 0,25 mm, dans les anfractuosités de la ruche et à la périphérie des cadres. Au bout de 3 jours, naissent les larves qui se nourriront du contenu des alvéoles, cire, pollen et nectar en détruisant et souillant les cellules. Leur maturité est atteinte en 13 jours. Elles quittent alors la ruche pour effectuer leur nymphose dans la terre pendant 21 à 23 jours. A l’émergence les adultes s’envolent pour coloniser une nouvelle ruche sur un rayon de plusieurs kilomètres. Les femelles recommencent à pondre au bout d’une semaine et pondra 2000 œufs en 6 mois. Sa durée de vie est de 6 mois environ. Au cours d’une année 5 à 6 générations se dérouleront.

 

  • Diagnostic : Compte tenu des conséquences de l’apparition de l’infestation par Aethina tumida, le diagnostic ne peut être porté que par un spécialiste des coléoptères à qui seront adressés les échantillons suspects. On le soupçonnera devant la présence de petits coléoptères fuyant la lumières, d’amas d’œufs dans des anfractuosités ou en bordure des cadres et la présence de larves : celles-ci se distinguent des larves de fausses teignes par la présence de 3 paires de pattes et l’absence d’épine dorsale (3 paires de pattes et des pseudopodes à l’arrière pour les chenilles de fausse teigne).

 

  • Moyens de lutte : ils reposeront principalement sur le piégeage des adultes dans la ruche, ou des larves à leur sortie de la ruche pour effectuer leur nymphose. Un traitement insecticide du sol sous et autour des ruches pourra être proposé.

 

aethina